Nous avons eu le plaisir de réaliser un témoignage client avec Denis Dagnélie, propriétaire du bateau Merrimack. Nous avons passé la journée avec lui et son épouse qui ont accepté de nous consacrer une journée durant laquelle nous avons découvert leur métier. Il faut dire que Denis est un véritable livre d’histoire de la batellerie à lui tout seul, nous avons beaucoup appris sur cet univers et les conditions d’utilisations de nos moteurs.
https://www.youtube.com/watch?v=H2WrrX5enKU&feature=youtu.be
N’hésitez pas à consulter son site internet, où il publie des actualités et une multitude d’articles intéressants sur le transport fluvial.
Pouvez-vous vous présenter en une phrase ?
Je me nomme Denis Dagnelie, j’ai 53 ans et avec mon épouse, nous sommes entrepreneurs indépendants en transport fluvial.
En quoi consiste votre activité ?
Nous exploitons un bateau de transport fluvial. Nous démarchons les clients pour trouver du fret et nous assumons nos responsabilités afin de conduire la marchandise à bon port dans les délais et conditions fixées avec le client. Nous sommes 100% indépendants mais nous avons l’habitude de travailler régulièrement avec certains clients. Nous transportons principalement du calcaire car il y a beaucoup de carrières dans la région de notre port d’attache. Notre bateau dispose d’une cale de 57 m de long sur 7.60 ce qui est très pratique pour tous type de marchandise. Cela permet aussi le transport de grosses pièces indivisibles comme par exemple des poutrelles de 52 mètres de long pour la construction d’un pont.
Pourquoi avez-vous décidé d’être marinier ?
Depuis enfant, c’est le métier que je voulais faire, je suis issu d’une famille de bateliers avec une longue tradition familiale. Au minimum 7 générations, toutes originaires de Thuin sur la Sambre en Belgique, me précèdent dans le métier. J’ai appris le métier avec mes parents puis j’ai fait une formation à Anvers pour apprendre certaines méthodes que mes parents ne savaient pas m’enseigner, par exemple la navigation au radar.
Depuis combien de temps faites-vous ce métier ?
30 ans. Avec mon épouse, nous avons acheté notre premier bateau en 1989. N’étant pas du milieu batelier, mon épouse a dû apprendre très vite les rudiments du métier et du mode de vie. Un sacré challenge qu’elle a relevé haut la main. Au fil des années nous avons modernisé notre entreprise.
En 1999, (notre troisième bateau) devait être modernisé. A cette époque, j’ai décidé de me fier à une marque reconnue. C’était l’époque des premières normes électroniques, j’ai décidé de choisir un modèle de la norme antérieure ayant fait ses preuves. Par rapport à mon budget, mon bateau et les termes de garantie, j’ai choisi des Volvo Penta TAMD 162-C.
Quels sont vos challenges de tous les jours ?
Nous choisissons nos contrats, il faut donc savoir prendre les bonnes décisions afin de savoir les assumer. En fonction du type de marchandise, les contraintes et les potentiels problèmes sont différents. (Faire une livraison, arriver près d’un autre chargement, faire une livraison, arriver près d’un autre chargement…) Le fait de pouvoir compter sur du matériel irréprochable est très confortable. Nous sommes dépendants de l’activité de nos clients et de la conjoncture économique, si mes clients habituels sont en baisse d’activité, je dois trouver de nouveaux clients ou mon activité en ressentira les effets.
Quel était le projet pour lequel vous avez fait appel à DB Moteurs ?
Pour la remotorisation complète de notre bateau. Nous avons changé nos deux TAMD 162-C par de nouveaux D13
Qu’est-ce qui a déclenché le début de ce projet ?
Les anciens moteurs approchaient les 30 000 h de services. Le temps de la révision approchait. Dans le même temps les normes environnementales avaient évolué et les nouveaux moteurs étaient plus sobres. Nous avons donc décidé d’investir dans de nouveaux moteurs CCNR2, avant que la nouvelle norme EMNR, beaucoup plus contraignante ne soit d’actualité.
Aviez-vous des craintes avant la réalisation de ce projet ?
Non. J’ai pris des contacts avec des sociétés qui me paraissaient sérieuses et qui avaient pignon sur rue.
Quels étaient les challenges principaux de cette remotorisation ? (Délai, qualité …)
Le principal était d’investir dans du matériel de qualité, mon bateau est une entreprise, j’investis pour l’avenir. Les différentes visites du chef d’atelier à bord de notre bateau m’ont convaincu qu’il connaissait son métier.
Ce projet était-il important pour votre activité ? (Sécurisation de l’activité, anticipation des pannes sur des moteurs âgés)
Oui. D’autant que la réglementation va bientôt évoluer vers des normes encore plus drastiques.
Pourquoi faire confiance à DB Moteurs ?
J’avais entendu parler de DB Moteurs. Il me fallait des moteurs mais aussi quelqu’un qui sait les placer, un expert. Un collègue a fait la démarche avant moi. J’ai pu bénéficier de son sentiment avant de commander, le résultat correspondait aux engagements pris. Ce qui a confirmé mon choix, ce sont les visites du chef d’atelier. Contrairement aux autres motoristes, Olivier est resté longtemps pour prendre des mesures, me poser des questions et m’expliquer les contraintes et les étapes de la remotorisation. Avant même de confirmer la vente du moteur, ils savaient comment procéder et m’en informaient.
Pourquoi faire confiance à Volvo Penta ?
En 1999 j’ai déjà fait placer des Volvo Penta. Ils ont tourné près de 30 000 h sans le moindre problème. Donc j’ai voulu rester fidèle à la marque.
Avez-vous hésité ? Pourquoi ?
Je n’ai pas hésité du tout pour la marque. J’ai choisi DB Moteurs pour leur connaissance des moteurs. En Belgique, je ne connaissais personne de vraiment top. J’aurais pu aller aux Pays-Bas. Ils ont là-bas quelques spécialistes. Mais le prix était supérieur et les délais similaires. Nous avons donc opté pour DB Moteurs.
Comment qualifieriez-vous les contacts avec DB Moteurs ?
Excellents ! Les contacts au téléphone se sont très bien passés, sur le terrain on ressentait leur expertise.
Qu‘est-ce que vous appréciez dans les produits Volvo Penta et le service DB Moteurs ?
Le sérieux, la fiabilité, le professionnalisme.
Pouvez-vous donner trois bénéfices du produit/service dont un chiffré ? (Consommations, fiabilité, maintenance)
J’estime économiser 15 % de carburant. Le fait de voir la consommation sur l’ordinateur de bord est très intéressant. Je peux aussi remettre les paramètres à 0 pour chaque voyage, ce qui me permet de faire des calculs statistiques de consommation au Km. Les moteurs étant montés sur silentblocs, nous avons constatés moins de vibrations et de bruits.
Comment définiriez-vous la qualité notre intervention ? Excellente – olivier, préparation, résultat.
Est-ce que le réseau Volvo Penta a été un élément déterminant de votre décision ? Oui. Volvo Penta est très répandu sur tout le réseau fluvial. En cas de problème c’est un avantage. J’aurais parfois pu acheter une autre marque. Pour le moteur d’étrave notamment, mais j’ai préféré choisir là aussi un Volvo Penta (D9)
Vous nous avez déjà recommandé à vos connaissances ? Pourquoi ?
Parce que j’ai apprécié le séjour à Dunkerque. Le placement et les délais ont été scrupuleusement respecté. C’est un des patrons qui s’occupe du placement. Il n’y a pas d’improvisation. Tout est pensé à l’avance et le travail s’effectue sans stress.
Quelle sera votre principale préoccupation sur ces moteurs pendant leur durée de vie ?
N’étant pas du genre particulièrement stressé, je ne vois pas de préoccupation particulière. Les seules choses à faire seront les vidanges avec changement des filtres toutes les 500 heures et les entretiens réguliers préconisés par le constructeur.
Dans 10 ans, a qui ferez-vous appel ?
A un dealer Volvo Penta reconnu et sans doute toujours à DB Moteurs
Avez-vous une histoire à partager concernant Volvo Penta/Votre métier ?
Des histoires sur mon métier j’en aurais des dizaines à raconter. Si cela vous intéresse quelqu’un a même écrit l’histoire étonnante de notre bateau. Concernant Volvo Penta je n’ai rien de particulier à dire, si ce n’est que je me félicite d’avoir opté pour cette marque en 1999. Mon grand-père était capable de démonter, de réparer et remonter son moteur 2 cylindres Benz. Je pense ne pas avoir les mêmes aptitudes pour la mécanique. Voilà aussi pourquoi la fiabilité d’un moteur à autant d’importance à mes yeux.
Une petite anecdote pour finir ?
Le mode de vie des bateliers et leur rôle dans l’approvisionnement de l’industrie est fort méconnu.
Il arrive qu’on nous demande si on à l’électricité à bord, du chauffage, des sanitaires… si ce n’est pas trop pénible de décharger le bateau (comme si on devait le faire à la pelle et à la brouette comme au 19ième siècle) pour info, le batelier est responsable de l’arrimage et de la répartition de la marchandise dans la cale, pas de la charger et de la décharger. Une personne à qui j’expliquais la navigation au radar m’a répondu : « ça à l’air chouette, cela ressemble à un jeu vidéo ». Oui, en quelque sorte, si ce n’est qu’il ne faut jamais que cela marque « Game over » !
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